Archive de » août, 2009 «

août
30

Aujourd’hui c’est le billet Flash Gordon, qui fait 2 lignes et demi, écrit en 34 secondes, et lu en autant de temps.

  • C’est mon dernier jour de boulot, je suis toute gniiiiiiiiiiiiii !!!!!
  • Demain je m’inscris à l’IUFM, re-gniiiiiiiiiiiiii !!!!

Voilà, c’est terminé.

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août
27

Ce matin, j’essaye de voir où en est le colis de mon manteau. « Colis pris en charge dans notre réseau », mais le code postal m’indique qu’il est toujours à l’autre bout de la France. Pas pressés hein, à La Poste… 30 minutes plus tard, ding dong ! Tiens, le facteur…

besancenot_facteur

(maintenant tu sais que j’habite à Neuilly, que je suis super riche, et que je sors avec Jean Sarkozy, aussi connu sous le nom de « mèche blonde en folaïe »)

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih c’est mon manteauuuuu !

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !!!

Je déballe tout en faisant beaucoup de bruit et j’éparpille autant de scotch et de bouts de carton que je peux, comme si c’était Noël et que je déchirais le papier fort fort fort parce que je veux voir le cadeau. Il est évident que si j’avais simplement découpé le scotch, j’aurais mis 3 fois moins de temps, mais bon, c’est pour le plaisir de tout déchirer. Je veux pas être une mamie.

Oui, parce que je sais pas si tu as déjà remarqué, mais à Noël, toi tu déchires tout (et tu galères pour ramasser les micro-bouts de papier cadeau qui trainent partout), alors que mamie, elle, elle enlève soigneusement le scotch, SANS DÉCHIRER LE PAPIER DU DESSOUS ! C’est une prouesse très impressionnante, parce que moi, tous les ans, je partais à la chasse au cadeau. Je trouvais la cachette dans la maison, je trouvais mon paquet (ma mère avait la bonne idée de tout étiqueter), et j’ouvrais soigneusement le côté, juste pour voir la tranche et savoir ce que j’aurai. Ben c’est HYPER DIFFICILE en déscotchant, de pas arracher le papier. Et si tu arraches, t’es dans la merde, parce que t’es grillé.

Le tout est de garder une mine de circonstance le soir de Noël. Je suis passée maîtresse dans l’art de feindre la surprise. Donc, mamie, je disais, elle enlève le scotch sans déchirer, elle déplie le papier cadeau, sans le froisser, puis elle le replie, en le lissant bien. Presque que tu crois qu’elle va s’en resservir l’an prochain (c’est la crise ma bonne dame, ya pas de petites économies).

paquets-cadeau

Et moi, je suis pas une mamie, alors je déchire, c’est mon côté « âme d’enfant devant laquelle tout le monde s’émerveille parce que j’ai su la garder même du haut de mes 22 ans ».

Putain, ça c’était de la digression.

Donc, j’ai reçu mon manteau, je l’ai direct essayé. J’avais un peu peur. J’avais lu que ça taillait petit, qu’il fallait prendre une taille au-dessus. Or, pour les manteaux, je prends d’office une taille au-dessus, pour pouvoir mettre un gros pull bien chaud en-dessous et réussir à fermer les boutons situés au niveau de mon opulente poitrine. Du coup, j’ai pris le manteau 2 tailles au-dessus, en ayant un peu peur qu’il soit trop large au niveau de la taille, qu’il flotte aux aisselles… Eh ben non, il est PAR-FAIT. Il m’affine à mort en plus. Ca me fait penser que je devrais m’acheter des miroirs amincissants et dérégler ma balance, ça serait cool.

Je suis restée là, 10 minutes, devant mon miroir, devant, derrière, côté, boutons ouverts, boutons fermés, col fermé jusqu’en haut, pas jusqu’en haut, en disant au Cher et Tendre : « Il est beau hein ? Hein t’as vu comme il est beau ? Mais si, puisque je te dis qu’il est magnifique, tu n’as qu’à dire pareil, c’est quand même pas compliqué ! Tu trouves qu’il est superbe ? Tu as bien raison, je suis toutafé de ton avis. Et les boutons là, c’est trop fort hein ? Et t’as vu comme il me va bien ? Et là les motifs ? Hein ? Oui, ben oui, on me remarquera dans la rue, ça c’est sûr, c’est pas une révélation. Mais il est beau hein ? Et il me va bieeeeeen… »

Mais, becoz il fait 30° chez moi, j’ai du l’enlever. Et je déteste ça. Quand j’ai un truc tout nouveau, j’aime bien l’utiliser TOUT DE SUITE, là maintenant, non je peux pas attendre. C’est donc le coeur déchiré (je suis un homme partagé, déchiré, entre deux femmes que j’aime, entre deux femmes qui m’aiment)(qui saura trouver cette référence ?) que je l’ai mis sur le portemanteau.

Et là, comme par hasard, j’en ai super marre du beau temps, et je prie pour que le 14, le jour de ma rentrée, il fasse 2°, pour que je puisse le porter.

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août
26

Je suis une citadine. Depuis toujours. Mon enfance, je l’ai d’abord passée dans un appartement au centre-ville, puis dans une maison proche du centre d’une assez grande ville (40 000 habitants).

Puis, j’ai déménagé dans une « vraie grande ville », dans MON appartement.

J’aime la ville. J’aime pouvoir faire un truc à l’improviste. Dire « ce soir je vais au cinéma », et y être en 10 minutes. Aller faire les soldes à la sortie des révisions. Être chez mes copines en un quart d’heure. Sur un coup de tête, aller boire un verre en terrasse. Bref, être au coeur de tout, avoir le monde, mon monde, à portée de main.

Pour garder ça, je m’étais faite à l’idée d’habiter toute ma vie en appartement. Ben oui, c’est pas avec un salaire d’instit que je vais m’acheter un énooorme hôtel particulier au centre de Strasbourg, hein, soyons réalistes. Il reste l’hypothèse d’un gouvernement qui décide de doubler les salaires, mais j’ai pas l’impression que je vais pouvoir compter dessus…

Et puis, j’ai découvert le truc ultime du squattage dans le jardin. J’avais commencé ça chez mon parrain, qui a objectivement le jardin le plus kiffant du monde. J’ai continué chez mes parents, et le week-end dernier, je l’ai fait chez les parents d’une copine.

Le pied total. Incomparable. Il n’y a rien de mieux que d’être autour d’une grande table, avec des amis, des proches, à papoter des heures, boire du café, du thé, de la bière, du vin, grignoter du melon, des olives, à l’ombre d’un arbre. Je crois que je peux passer 12h à faire ça, que ça fait partie des bonheurs que nous offre la vie (avec les sacs à main et les chaussures).

Alors, plus tard, il est hors de question que je passe à côté de ça. Et qu’on ne me parle pas d’un balcon, c’est PAS la même chose. Obligation d’avoir une maison. Avec un jardin. Et une table de jardin et plein de chaises et du soleil et des amis. Et si pour ça, je dois m’exiler au fin fond de la cambrousse où les prix de l’immobilier seront abordables, je le ferai.

Faut croire que j’étais pas si « rat des villes » que ça…

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août
24

Chers amis, nous sommes réunis en ce jour pour le dernier épisode de la saga de l’été : le manteau d’hiver, pièce maîtresse de la garde-robe.

L’héroïne de la saga (moi) était instantanément tombée amoureuse, en ouvrant le catalogue, dès le premier épisode, de la parka grise à 89 euros. Leur mariage était prévu pour le dernier épisode.

Sauf que…

L’héroïne rencontra un nouveau manteau, chez une copine. Elle l’essaya (essayer, c’est pas tromper). Oh, ce n’était qu’une passade, une histoire d’un soir.

Et pourtant, l’amant revint à la charge. Il hantait ses pensées jour et nuit. Alors elle partit à sa recherche. Il n’était pas sur Facebook, mais se cachait au fin fond d’un site marchand.

Au final, les deux concurrents se confrontèrent, pour l’avant-dernière scène de la saga de l’été : LE COMBAT entre les deux prétendants au coeur de l’héroïne !

fight

À MA GAUCHE :

La parka La Redoute. Sobre, passe-partout, sa grande force réside dans son prix : 89 euros. Elle a déjà tenu tête à tous les autres manteaux du catalogue, elle ne fait pas de quartiers. Elle a l’habitude de tuer les autres manteaux en se servant de sa capuche. Attention, ne la provoquez pas…

parka à capuche 89 euros

À MA DROITE :

Le manteau Desigual. Il coûte un rein, mais il a indéniablement plus de classe. Ce n’est pas un lâche, il ne cherche pas à se fondre dans la masse des manteaux noirs et gris de l’hiver pour attaquer par derrière. Non, il montre bien haut ses couleurs, tel un insecte fluo, pour annoncer « Attention, danger ! » !!! Il a l’habitude d’utiliser ses boutons, tous différents, pour distraire son adversaire. Un challenger de poids…

manteau desigual

Princesse Lily assista au combat. Il fut sanglant : des coutures furent défaites, des boutons arrachés, une tirette coincée, un vrai carnage. Elle aimait la parka pour sa discrétion, mais force était de constater que Princesse Lily n’était pas quelqu’un de franchement passe-partout, puisque la liste de ses ex comportait une manteau vert pomme, un fushia, et un pantalon rayé bleu-blanc-jaune-rouge-noir-blanc (attention les yeux !). Cependant, son amant était encore trop cher…

C’est ainsi, que vérifiant le nombre de pièces d’or dont elle disposait sur son compte en banque, elle se rendit compte que le Royaume des impôts venait de lui léguer son fameux Trésor : un coffre plein de prime pour l’emploi.

Alors, son choix fut fait. Au diable la tristesse du gris, noyée au milieu des nuages lourds et sombres de l’hiver, Princesse Lily préférait une vie de couleurs chatoyantes, en compagnie de son nouveau mari.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants (jusqu’à l’hiver suivant)…

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août
23

Hier soir, je suis allée voir le dernier Tarantino : Inglourious Basterds.

Synopsis :

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s’échappe de justesse et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d’une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d’éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l’entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle…

Source : Allocine

Mon avis : Un petit chez d’oeuvre ! Tarantino arrive à faire un film de guerre/western sans tomber dans l’atmosphère lourde et pesante. Quoique si, parfois, le suspens est tel qu’on se prend à dire « alleeeez, putaaaain, finis-la cette scèèèène », mais il est toujours allégé par des répliques ciselées comme de la dentelle.

Je l’ai vu en VOST, car mon cinéma avait un problème avec la copie VF : des rayures barraient l’image tout au long du film. Ca n’a pas du tout été gênant, puisque la moitié du film est en Français. Et rien que pour l’accent Yankee de Brad Pitt, ça vaut le coup !

En bref, ce film c’est du Grand Tarantino ! Il n’est pas très sanglant (pour du Tarantino, c’est relatif), je ne me suis caché les yeux qu’une fois. D’ailleurs, petite fierté personnelle, un des personnages porte mon nom de famille, héhéhé… À voir sans hésiter !

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