Je suis récemment allée à Saint-Malo. Un voyage express, 1600 kilomètres avalés en moins de 2 jours. A la fatigue du voyage s’est ajoutée la douleur. Je suis allée à Saint-Malo pour avoir mal. La seule façon que j’ai trouvée de rendre la perte supportable a été d’aller à la plage du Sillon où j’allais tous les ans étant petite, et de régresser comme pour me raccrocher une dernière fois à ces souvenirs d’enfance qui s’envolaient.

J’ai enlevé mes chaussures, et j’ai couru dans la mer. Jusqu’à ne plus rien sentir.

Peu m’importait la température de l’eau, peu m’importait la douleur de mes pieds sur les graviers après, peu m’importait la voiture pleine de sable après. J’avais besoin à la fois d’endormir la douleur dans l’eau froide et de sentir les graviers pour me prouver que j’étais vivante, j’avais besoin de ramener du sable en Alsace, comme un dernier vestige.

A propos de photos, celles-ci ont été faites par l’iPhone, et je trouve que ma foi, il ne s’en sort pas trop mal (et que les apps de retouche aident bien aussi) ! Regardez-moi un peu ces photos de l’IUFM :

Le refuge lors du pétage de plomb bi-hebdomadaire (à base de fou rire nerveux) (qui saura reconnaître ce mobilier ?) :

Dans la cour de l’IUFM, oui, ça bosse grave, nous sommes des adultes, nous sommes matures, nous sommes parfaitement aptes à prendre vos enfants en charge, faites-nous confiance :

Ah ouais, en passant, CA C’EST DE LA NEIGE ! Et qu’on vienne plus me parler de France bloquée avec 3 ridicules centimètres.

Et pour finir, la photo pseudo poétique du chat penseur :

J’allais oublier : la magnifique photo (qui mériterait un cadre photo) du champagne rosé à nouvel an, avec la fraise dedans, S’IL VOUS PLAIT !

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