Archive de » septembre, 2009 «

sept
08

Je suis une enfant. Une enfant de 1m75, mais une enfant quand même. Je DÉTESTE attendre. L’impatience est mon crédo

Quand j’achète des billets pour un spectacle, attendre 6 mois me parait être bien trop long (d’ailleurs C’EST bien trop long). Quand je vois une bande-annonce au cinéma, je veux voir le film direct.

Quand j’apprends que je suis admise à l’IUFM, je veux m’inscrire tout de suite, d’ailleurs pourquoi elles sont en vacances jusqu’à fin août, elles comprennent pas mon urgence, hein ? Quand je suis inscrite, je n’en peux plus d’attendre la rentrée.

Le jour où j’ai reçu ma machine à laver, j’ai fait 3 machines de linge, j’étais toute émoustillée par cette nouveauté (ça m’est passé, rassurez-vous).

Cet été, quand j’ai découvert le concept du bento, j’ai voulu me précipiter pour l’avoir. Mais j’ai attendu de voir les nouveautés de début septembre. Enorme frustration. Ensuite, il a fallu patienter jusqu’à ce que Monsieur Fedex sonne à ma porte. C’était hier (vous aurez les photos demain). Devinez dans quoi j’ai mangé hier soir ? Bingo, dans le bento. Je pouvais pas manger dans une assiette comme tout le monde, nononon, je voulais le tester.

En règle générale, quand on me promet quelque chose pour une date donnée, et que finalement c’est repoussé, je dois me faire violence pour ne pas fondre en larmes sous la déception. Puéril, sûrement.

Quand j’achète des vêtements, c’est la même chose. Je veux les porter direct. Impossible d’attendre. J’en veux pour preuve le coup du manteau. Il y a aussi eu l’épisode des bottes. Je vous ai pas raconté ?

L’autre jour, j’ai retrouvé des bottes. Oui, retrouvé. Quand on est très bordélique, comme moi, il arrive qu’on tombe sur des choses par hasard chez soi, des choses qu’on avait complètement oubliées (exemple : un billet de 20 euros dans la poche d’un pantalon). Là, j’ai retrouvé des bottes de Mary Poppins. Que j’adorais, que j’ai foutu, je ne sais pourquoi, au fond d’un placard. Je ne les ai pas portées du tout l’hiver dernier (ben oui, elles étaient cachées), du coup, c’est comme si elles étaient toutes neuves. Bilan, pas besoin de me racheter des bottes cette hiver. Je viens d’économiser 150 euros (être bordélique fait gagner des sous, CQFD).

Alors, évidemment, je les ai mises, et je les ai portées à l’intérieur. Toute la journée. Et c’est le coeur brisé que je les ai enlevées le soir venu pour aller courir, parce que bon, elles ont des talons, c’est pas comme des ballerines.

Ah oui, les ballerines, parlons-en. En rentrant chez moi, l’autre soir, l’envie de courir m’est venu comme une envie de pisser. Alors hop, j’ai fait mon footing, en short en jean et ballerines. Pas envie de rentrer chez moi et de me changer. Je comprends pas pourquoi, les gens me regardaient bizarrement.

C’est donc sur le même mode de pensée que j’ai acheté du vinaigre blanc aujourd’hui. Depuis une heure, je m’amuse à nettoyer mon micro-ondes, détartrer ma bouilloire, laver ma baignoire, mon frigo, et je suis sur le point de mettre une machine en route pour tester la fonction adoucissante.

Sur ce point de ma personnalité, j’hésite entre « c’est complètement immature » et « ça me permet de garder une âme d’enfant et d’affronter la vie de manière plus joyeuse ». C’est grave docteur ?

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sept
05
  • Je n’ai jamais eu les ongles aussi longs de toute ma vie (depuis que j’ai 3 ans et que je les ronge).
  • Pour fêter ça, j’ai mis du vernis, et lundi je file acheter un durcisseur pour ne pas recraquer.
  • Combien tu paries que je vais me faire un accroc dans les 30 prochaines secondes ?
  • Ce soir je vais revoir Inglourious Basterds.
  • P****, pourquoi Fedex ils bossent pas le week-end ?! Mon bento est encore au Japon…
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sept
05

Je suis un roseau.

Lors de mon inscription, j’ai reçu une jolie feufeuille avec les dates de la rentrée, à savoir lundi aprem et mardi toute la journée. Un des deux jours était barré. Les secrétaires m’ont expliqué que c’était parce qu’il n’y avait pas assez de place dans l’amphi ou je sais pas quoi. Elles se sont donc emmerdées à barrer bien proprement à la règle une ligne sur deux sur 200 feuilles.

Hier, coup de fil de la binôme : « L’IUFM vient de m’appeler, en fait la pré-rentrée c’est les 2 jours, elles se sont plantées, c’est lundi aprem ET mardi journée ». OK, après avoir passé des heures à barrer, elles vont donc appeler 200 personnes pour les prévenir. Remarque, après avoir appelé 150 personnes pour décaler le rendez-vous d’inscription, elles sont plus à ça près. J’espère qu’elles ont un forfait téléphonique intéressant, quand même.

Quand mon téléphone a sonné et que j’ai entendu « ouiiiii, bonjouuur, c’est l’IUFM de Strasbouuurg », j’ai pas pu m’empêcher de faire ma fière et de dire « oui oui, je suis au courant, c’est les 2 jours la rentrée », et j’ai pas du tout écouté ce que me disait la dame, parce que tu vois, je suis une initiée.

Et hier soir, en allant sur edp (forum enseignants du primaire), je vois que tout le monde a eu ce coup de fil, MAIS que pour certains c’est lundi journée et mardi matin (et non pas l’inverse, vous suivez). Ouais, mais moi j’ai pas écouté ce qu’elle disait la dame, tellement sûre de mon coup. J’ai donc voulu les appeler… il était 17h57. Evidemment, elles étaient déjà parties en week-end (POURQUOI il est toujours 17h57 un vendredi soir quand je veux les appeler ?!).

Je suis une gourde, une vraie gourde, je dois attendre lundi, maintenant. Alors que je DÉTESTE attendre.

Ya quand même des moments, on se demande à quoi sert un site internet… (dit-elle pour se décharger de sa grosse connerie)

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sept
03

Au début des grandes vacances, les jours passent incroyablement doucement, on a l’impression qu’on sera en vacances pour toujours, la rentrée n’est qu’un point à l’horizon. Et puis, un jour, un instant, ça bascule. Ca « sent » la rentrée. D’un coup, les jours paraissent défiler à la vitesse de la lumière, on les compte jusqu’à la date fatidique, et on se demande si le compte est correct, parce que sérieusement, ça va beaucoup trop rapidement là.

Je crois que ça y est, je suis passée de « rhaaa, c’est bon les vacances » à « la vache, on est déjà le 3 septembre ! ».

Pour preuve, il pleut, et les feuilles commencent à tomber. Il fait encore sombre à 8h du matin, et à 20h la nuit commence à poindre le bout de son nez. Les gens ont enfilé leur veste demi-saison.

Autre signe : j’ai acheté mon bento sur Bento & Co. Ca y est, j’ai fait mon choix :

Image 4

Vert anis, une de mes couleurs préférées, 600mL, assez grand pour que je n’aie plus faim, mais assez petit pour que je ne m’empiffre pas. Il passe au micro-ondes et au lave-vaisselle.

J’ai aussi acheté un tumbler pour mettre de la soupe :

Image 7Rose, évidemment.

Il me reste à trouver des cups en silicone pas chères, ainsi qu’un joli sac isotherme. Je pense aussi que je vais me faire un stock de petits pots de bébé, ça fera de la purée de légumes facile à préparer.

Autre signe que la rentrée approche, j’ai enfin ma carte d’étudiant. Je suis allée ce matin à 8h30, à l’ouverture, donc, à l’IUFM. Avant les premiers rendez-vous de la journée, mais après l’arrivée des secrétaires. Comme je le pressentais, mon dossier n’avait toujours pas été saisi informatiquement. Les dames ont été très gentilles, comme toujours, et l’ont fait immédiatement. J’ai donc pu faire mon pass campus, et je suis officiellement inscrite à Strasbourg. Soulagement.

Je continue à courir, j’arrive maintenant à faire 6 minutes d’affilée. C’est bête hein, mais en voyant le programme au début, je me demandais comment j’allais pouvoir progresser. Et bien je ne sais pas comment, mais je progresse. Et je me tiens à mes deux séances par semaine. Bon, ceci dit, je ne crie pas victoire trop vite, on verra déjà comment ça se passera le jour où il pleuvra et qu’il fera 2°. Il est également important de signaler qu’après mesure, mes foulées de course font la même longueur que mes pas de marche. On est pas arrivés, je vous le dis.

D’ailleurs j’ai été profondément frustrée hier. Alors que je me donnais à fond (oui, je me donne à fond quand je cours, comme dirait Nikos, je donne le meilleur de moi-même), le podcast sur les oreilles (pour éviter de trop s’emmerder, parce qu’on peut dire ce qu’on veut, courir c’est chiant), je me suis fait dépasser par un chiot. Oui, un chiot. Qui courrait 3 fois plus vite que moi, et qui en plus traînait dans mes jambes, manquant de me faire tomber. Je me suis sentie assez nulle sur ce coup-là.

Dernier signe que c’est bientôt la rentrée, je fais en sorte que l’intendance extrêmement chronophage de mon appartement le soit moins (puisque je vais passer ma vie à bosser). Et j’ai découvert les courses en ligne, via Intermarché (ils livrent même les « non-grandes-villes », où j’habite). Le panard total. Même prix qu’en magasin, sauf que comme tu ne passes pas dans les rayons, tu n’es pas soumis à la tentation, et t’achètes moins de trucs. Et comme tu peux trier par prix croissant, tu achètes moins cher aussi. D’après les estimations d’une copine, tout ça fait que, même avec le coût de la livraison, ça revient moins cher de se faire livrer. Donc tu te tapes pas la queue à la caisse, ni la famille Groseille avec Kilian qui hurle parce qu’il veut des bonbons, ni de « putain il est 18h, faut se grouiller, ça va bientôt fermer », ni de « merde, j’ai ENCORE oublié le cabas », et en plus ça revient moins cher. Que demande le peuple ?

Bref, pour moi, ça sent la rentrée. Même si j’angoisse un peu à la vue du volume de choses que je vais devoir savoir, j’ai hâte. C’est mon côté fayotte.

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sept
01

Lundi, 20h30 : Je rentre, épuisée, dégoûtée. Mais comment en est-on arrivé là ?

************** Flash-back ****************

8h : Je me lève, guillerette. Anéfé, fini le boulot, et aujourd’hui je m’inscris à l’IUFM, avec ma binôme.

11h30 : J’arrive chez elle, nous décidons de prendre sa voiture pour la journée, et d’aller manger avant de s’inscrire. Elle a rendez-vous à 13h30, moi à 15h.

12h : Alors que je suis en plein dans mes carbonara-parmesan (béni soit le Mezzo di Pasta), je reçois un coup de fil de l’IUFM : blablabla gros problèmes informatiques, blabla venez vendredi à 14h. Sous le choc, je réponds « oui d’accord« .

12h02 : Prise de conscience : ils vont continuer les inscriptions mardi, mercredi et jeudi, en arrivant vendredi, il n’y aura plus de places à Strasbourg, je serai affectée à Colmar. PAS MOYEN, j’ai bossé dur pour être assez bien classée et avoir le choix. La binôme n’a pas été appelée, nous en déduisons qu’ils ne sont pas dans l’impossibilité de travailler, mais qu’ils ont seulement pris du retard, et je suis prête à attendre mon tour.

13h30 : Arrivée à l’IUFM. Les rendez-vous de 11h30 sont en train de passer. Explication de la dame : un seul serveur a été prévu par l’université pour les inscriptions. Or, comme tout le monde s’inscrit en même temps, ça saute trèèès régulièrement. Je mens comme une arracheuse de dents en disant que je travaille vendredi, que je me suis déplacée de loin pour venir, que j’ai pris un jour de congé exprès, et que je suis prête à attendre aussi longtemps qu’il le faut. D’accord, je serai inscrite à la fin.

Je tiens à signaler que les dames du service admission ont été très gentilles, très arrangeantes, pas du tout dans le cliché de la secrétaire de fac qui t’envoie chier. Elles étaient aussi embêtées que nous, et faisaient tout leur possible. Le problème, c’est que leur possible, c’est pas grand chose, nous verrons cela plus loin.

15h : La binôme est inscrite, elle doit maintenant faire son « pass campus ». C’est une carte à puce trop kikoolol qui fait carte d’étudiant, carte de tram, de train, de resto U. Pour la faire, faut se faire prendre en photo par une webcam, puis le fichier de la photo est imprimé sur la carte, qui est créee par une machine. Cette machine ne marche pas, elle non plus.

16h : La machine remarche, mais cette fois, les serveurs ont sauté très fort, impossible de continuer les inscriptions. Pendant tout ce temps, ni moi ni ma copine n’osons aller faire des courses, de peur que ça remarche et qu’on loupe le coche.

17h : On se fait chier dans un IUFM quand même.

17h30 : Le serveur ne redémarre plus. Ca fait 2h qu’il reste 5 personnes à inscrire. Et là, éclair fulgurant chez les secrétaires : elles vont prendre nos dossiers papier, et nous inscrire informatiquement dès que ça remarchera. Ca c’est de l’idée quand même. On se demande pourquoi elles l’ont pas eue plus tôt. J’entre dans le bureau, et là, je comprends.

17h31 : La secrétaire me repose TOUTES les questions du formulaire que j’ai DÉJÀ rempli. Elle bavarde à moitié avec sa collègue « on a qu’à leur demander une photo pour le pass campus – oui mais comment on fera ? – ben on la scanne – oui mais on a pas de scanner » (on note l’équipement high-tech). Elle me répète des trucs que je sais déjà : Vous n’avez jamais été inscrite à l’Université de Strasbourg, hein ? – Si (comme c’est marqué sur l’attestation de licence que tu viens de lire, et comme c’est précisé partout dans le dossier dont tu viens de vérifier chaque point avec moi) – Ah, alors la carte culture elle est payante – Je sais (c’est la cinquième année que je la paye, je suis au courant) – C’est 6€50 – Je sais (c’est marqué en gros à côté de la case « carte culture » à cocher) – Parce qu’elle est gratuite à la première inscription, mais là vous avez déjà été inscrite, alors vous devez la payer – Je sais.

Suite à ça, est venue l’étape délicate des frais d’inscription. J’ai pris la carte culture, mais pas la carte sport. Nous avons une feuille avec tout récapitulé. Au lieu d’additionner les montants (inscription+carte culture+sécu), il a fallu qu’elle coche devant chaque chose que je prends, qu’elle marque « NON » à côté de chaque chose que je ne prends pas, puis « Corriiiiiiine, la grille des droits d’inscriptiooooon, elle est oùùùù ? » (la nana, ça doit être sa 100ème inscription de la journée, mais elle connaît toujours pas les montants par coeur) La grille était à côté d’elle. Au lieu de me dicter le montant, elle a du le marquer sur la feuille remplie de croix et de NON, puis m’a tendue la feuille. Ouf, on y arrive.

Et là, dans le silence nécessaire à ma concentration pour rédiger le chèque, j’entends la voix de Ginette « olala, tu as déjà fini, tu vas viiiiite« . Rire étouffé.

17h46 : Je sors de l’IUFM, sans ma carte pass campus (il faut le certificat de scolarité, édité par l’ordi après la saisie impossible du dossier because les serveurs ont sauté). Je vais avoir le droit, le jour de la rentrée, de faire la file avec tous les gens dans le même cas que moi (compter 1h, donc), en espérant que ce jour-là, la machine marche. La binôme propose d’aller acheter des bouquins à la FNAC.

18h31 : Sortie de la FNAC, délestée de 130 euros et lestée de kilos de livres. La binôme me demande si je veux bien l’accompagner à Ikea (je rappelle que je suis tributaire de sa voiture), juste pour chercher une facade de porte de cuisine et des pieds de bureau. Bon, ok. Sauf que pour la facade, faut faire la queue, qu’on trouve pas les pieds de bureau dans les rayons à la fin, etc. On rentre chez elle, je récupère ma voiture, je rentre chez moi.

20h30 : Je rentre, épuisée, dégoûtée

Fuck la fac, fuck le con qui n’a acheté qu’un seul serveur, fuck les secrétaires qui ont bossé toute la journée mais tellement doucement que j’ai failli leur dire « laissez, je vais le faire moi-même, ça ira plus vite », fuck fuck fuck.

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Catégorie : Relou  Tags: ,  13 commentaires