Archives pour la catégorie »Moi moi moi et encore moi «

sept
08

Je suis une enfant. Une enfant de 1m75, mais une enfant quand même. Je DÉTESTE attendre. L’impatience est mon crédo

Quand j’achète des billets pour un spectacle, attendre 6 mois me parait être bien trop long (d’ailleurs C’EST bien trop long). Quand je vois une bande-annonce au cinéma, je veux voir le film direct.

Quand j’apprends que je suis admise à l’IUFM, je veux m’inscrire tout de suite, d’ailleurs pourquoi elles sont en vacances jusqu’à fin août, elles comprennent pas mon urgence, hein ? Quand je suis inscrite, je n’en peux plus d’attendre la rentrée.

Le jour où j’ai reçu ma machine à laver, j’ai fait 3 machines de linge, j’étais toute émoustillée par cette nouveauté (ça m’est passé, rassurez-vous).

Cet été, quand j’ai découvert le concept du bento, j’ai voulu me précipiter pour l’avoir. Mais j’ai attendu de voir les nouveautés de début septembre. Enorme frustration. Ensuite, il a fallu patienter jusqu’à ce que Monsieur Fedex sonne à ma porte. C’était hier (vous aurez les photos demain). Devinez dans quoi j’ai mangé hier soir ? Bingo, dans le bento. Je pouvais pas manger dans une assiette comme tout le monde, nononon, je voulais le tester.

En règle générale, quand on me promet quelque chose pour une date donnée, et que finalement c’est repoussé, je dois me faire violence pour ne pas fondre en larmes sous la déception. Puéril, sûrement.

Quand j’achète des vêtements, c’est la même chose. Je veux les porter direct. Impossible d’attendre. J’en veux pour preuve le coup du manteau. Il y a aussi eu l’épisode des bottes. Je vous ai pas raconté ?

L’autre jour, j’ai retrouvé des bottes. Oui, retrouvé. Quand on est très bordélique, comme moi, il arrive qu’on tombe sur des choses par hasard chez soi, des choses qu’on avait complètement oubliées (exemple : un billet de 20 euros dans la poche d’un pantalon). Là, j’ai retrouvé des bottes de Mary Poppins. Que j’adorais, que j’ai foutu, je ne sais pourquoi, au fond d’un placard. Je ne les ai pas portées du tout l’hiver dernier (ben oui, elles étaient cachées), du coup, c’est comme si elles étaient toutes neuves. Bilan, pas besoin de me racheter des bottes cette hiver. Je viens d’économiser 150 euros (être bordélique fait gagner des sous, CQFD).

Alors, évidemment, je les ai mises, et je les ai portées à l’intérieur. Toute la journée. Et c’est le coeur brisé que je les ai enlevées le soir venu pour aller courir, parce que bon, elles ont des talons, c’est pas comme des ballerines.

Ah oui, les ballerines, parlons-en. En rentrant chez moi, l’autre soir, l’envie de courir m’est venu comme une envie de pisser. Alors hop, j’ai fait mon footing, en short en jean et ballerines. Pas envie de rentrer chez moi et de me changer. Je comprends pas pourquoi, les gens me regardaient bizarrement.

C’est donc sur le même mode de pensée que j’ai acheté du vinaigre blanc aujourd’hui. Depuis une heure, je m’amuse à nettoyer mon micro-ondes, détartrer ma bouilloire, laver ma baignoire, mon frigo, et je suis sur le point de mettre une machine en route pour tester la fonction adoucissante.

Sur ce point de ma personnalité, j’hésite entre « c’est complètement immature » et « ça me permet de garder une âme d’enfant et d’affronter la vie de manière plus joyeuse ». C’est grave docteur ?

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sept
03

Au début des grandes vacances, les jours passent incroyablement doucement, on a l’impression qu’on sera en vacances pour toujours, la rentrée n’est qu’un point à l’horizon. Et puis, un jour, un instant, ça bascule. Ca « sent » la rentrée. D’un coup, les jours paraissent défiler à la vitesse de la lumière, on les compte jusqu’à la date fatidique, et on se demande si le compte est correct, parce que sérieusement, ça va beaucoup trop rapidement là.

Je crois que ça y est, je suis passée de « rhaaa, c’est bon les vacances » à « la vache, on est déjà le 3 septembre ! ».

Pour preuve, il pleut, et les feuilles commencent à tomber. Il fait encore sombre à 8h du matin, et à 20h la nuit commence à poindre le bout de son nez. Les gens ont enfilé leur veste demi-saison.

Autre signe : j’ai acheté mon bento sur Bento & Co. Ca y est, j’ai fait mon choix :

Image 4

Vert anis, une de mes couleurs préférées, 600mL, assez grand pour que je n’aie plus faim, mais assez petit pour que je ne m’empiffre pas. Il passe au micro-ondes et au lave-vaisselle.

J’ai aussi acheté un tumbler pour mettre de la soupe :

Image 7Rose, évidemment.

Il me reste à trouver des cups en silicone pas chères, ainsi qu’un joli sac isotherme. Je pense aussi que je vais me faire un stock de petits pots de bébé, ça fera de la purée de légumes facile à préparer.

Autre signe que la rentrée approche, j’ai enfin ma carte d’étudiant. Je suis allée ce matin à 8h30, à l’ouverture, donc, à l’IUFM. Avant les premiers rendez-vous de la journée, mais après l’arrivée des secrétaires. Comme je le pressentais, mon dossier n’avait toujours pas été saisi informatiquement. Les dames ont été très gentilles, comme toujours, et l’ont fait immédiatement. J’ai donc pu faire mon pass campus, et je suis officiellement inscrite à Strasbourg. Soulagement.

Je continue à courir, j’arrive maintenant à faire 6 minutes d’affilée. C’est bête hein, mais en voyant le programme au début, je me demandais comment j’allais pouvoir progresser. Et bien je ne sais pas comment, mais je progresse. Et je me tiens à mes deux séances par semaine. Bon, ceci dit, je ne crie pas victoire trop vite, on verra déjà comment ça se passera le jour où il pleuvra et qu’il fera 2°. Il est également important de signaler qu’après mesure, mes foulées de course font la même longueur que mes pas de marche. On est pas arrivés, je vous le dis.

D’ailleurs j’ai été profondément frustrée hier. Alors que je me donnais à fond (oui, je me donne à fond quand je cours, comme dirait Nikos, je donne le meilleur de moi-même), le podcast sur les oreilles (pour éviter de trop s’emmerder, parce qu’on peut dire ce qu’on veut, courir c’est chiant), je me suis fait dépasser par un chiot. Oui, un chiot. Qui courrait 3 fois plus vite que moi, et qui en plus traînait dans mes jambes, manquant de me faire tomber. Je me suis sentie assez nulle sur ce coup-là.

Dernier signe que c’est bientôt la rentrée, je fais en sorte que l’intendance extrêmement chronophage de mon appartement le soit moins (puisque je vais passer ma vie à bosser). Et j’ai découvert les courses en ligne, via Intermarché (ils livrent même les « non-grandes-villes », où j’habite). Le panard total. Même prix qu’en magasin, sauf que comme tu ne passes pas dans les rayons, tu n’es pas soumis à la tentation, et t’achètes moins de trucs. Et comme tu peux trier par prix croissant, tu achètes moins cher aussi. D’après les estimations d’une copine, tout ça fait que, même avec le coût de la livraison, ça revient moins cher de se faire livrer. Donc tu te tapes pas la queue à la caisse, ni la famille Groseille avec Kilian qui hurle parce qu’il veut des bonbons, ni de « putain il est 18h, faut se grouiller, ça va bientôt fermer », ni de « merde, j’ai ENCORE oublié le cabas », et en plus ça revient moins cher. Que demande le peuple ?

Bref, pour moi, ça sent la rentrée. Même si j’angoisse un peu à la vue du volume de choses que je vais devoir savoir, j’ai hâte. C’est mon côté fayotte.

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août
27

Ce matin, j’essaye de voir où en est le colis de mon manteau. « Colis pris en charge dans notre réseau », mais le code postal m’indique qu’il est toujours à l’autre bout de la France. Pas pressés hein, à La Poste… 30 minutes plus tard, ding dong ! Tiens, le facteur…

besancenot_facteur

(maintenant tu sais que j’habite à Neuilly, que je suis super riche, et que je sors avec Jean Sarkozy, aussi connu sous le nom de « mèche blonde en folaïe »)

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih c’est mon manteauuuuu !

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !!!

Je déballe tout en faisant beaucoup de bruit et j’éparpille autant de scotch et de bouts de carton que je peux, comme si c’était Noël et que je déchirais le papier fort fort fort parce que je veux voir le cadeau. Il est évident que si j’avais simplement découpé le scotch, j’aurais mis 3 fois moins de temps, mais bon, c’est pour le plaisir de tout déchirer. Je veux pas être une mamie.

Oui, parce que je sais pas si tu as déjà remarqué, mais à Noël, toi tu déchires tout (et tu galères pour ramasser les micro-bouts de papier cadeau qui trainent partout), alors que mamie, elle, elle enlève soigneusement le scotch, SANS DÉCHIRER LE PAPIER DU DESSOUS ! C’est une prouesse très impressionnante, parce que moi, tous les ans, je partais à la chasse au cadeau. Je trouvais la cachette dans la maison, je trouvais mon paquet (ma mère avait la bonne idée de tout étiqueter), et j’ouvrais soigneusement le côté, juste pour voir la tranche et savoir ce que j’aurai. Ben c’est HYPER DIFFICILE en déscotchant, de pas arracher le papier. Et si tu arraches, t’es dans la merde, parce que t’es grillé.

Le tout est de garder une mine de circonstance le soir de Noël. Je suis passée maîtresse dans l’art de feindre la surprise. Donc, mamie, je disais, elle enlève le scotch sans déchirer, elle déplie le papier cadeau, sans le froisser, puis elle le replie, en le lissant bien. Presque que tu crois qu’elle va s’en resservir l’an prochain (c’est la crise ma bonne dame, ya pas de petites économies).

paquets-cadeau

Et moi, je suis pas une mamie, alors je déchire, c’est mon côté « âme d’enfant devant laquelle tout le monde s’émerveille parce que j’ai su la garder même du haut de mes 22 ans ».

Putain, ça c’était de la digression.

Donc, j’ai reçu mon manteau, je l’ai direct essayé. J’avais un peu peur. J’avais lu que ça taillait petit, qu’il fallait prendre une taille au-dessus. Or, pour les manteaux, je prends d’office une taille au-dessus, pour pouvoir mettre un gros pull bien chaud en-dessous et réussir à fermer les boutons situés au niveau de mon opulente poitrine. Du coup, j’ai pris le manteau 2 tailles au-dessus, en ayant un peu peur qu’il soit trop large au niveau de la taille, qu’il flotte aux aisselles… Eh ben non, il est PAR-FAIT. Il m’affine à mort en plus. Ca me fait penser que je devrais m’acheter des miroirs amincissants et dérégler ma balance, ça serait cool.

Je suis restée là, 10 minutes, devant mon miroir, devant, derrière, côté, boutons ouverts, boutons fermés, col fermé jusqu’en haut, pas jusqu’en haut, en disant au Cher et Tendre : « Il est beau hein ? Hein t’as vu comme il est beau ? Mais si, puisque je te dis qu’il est magnifique, tu n’as qu’à dire pareil, c’est quand même pas compliqué ! Tu trouves qu’il est superbe ? Tu as bien raison, je suis toutafé de ton avis. Et les boutons là, c’est trop fort hein ? Et t’as vu comme il me va bien ? Et là les motifs ? Hein ? Oui, ben oui, on me remarquera dans la rue, ça c’est sûr, c’est pas une révélation. Mais il est beau hein ? Et il me va bieeeeeen… »

Mais, becoz il fait 30° chez moi, j’ai du l’enlever. Et je déteste ça. Quand j’ai un truc tout nouveau, j’aime bien l’utiliser TOUT DE SUITE, là maintenant, non je peux pas attendre. C’est donc le coeur déchiré (je suis un homme partagé, déchiré, entre deux femmes que j’aime, entre deux femmes qui m’aiment)(qui saura trouver cette référence ?) que je l’ai mis sur le portemanteau.

Et là, comme par hasard, j’en ai super marre du beau temps, et je prie pour que le 14, le jour de ma rentrée, il fasse 2°, pour que je puisse le porter.

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août
26

Je suis une citadine. Depuis toujours. Mon enfance, je l’ai d’abord passée dans un appartement au centre-ville, puis dans une maison proche du centre d’une assez grande ville (40 000 habitants).

Puis, j’ai déménagé dans une « vraie grande ville », dans MON appartement.

J’aime la ville. J’aime pouvoir faire un truc à l’improviste. Dire « ce soir je vais au cinéma », et y être en 10 minutes. Aller faire les soldes à la sortie des révisions. Être chez mes copines en un quart d’heure. Sur un coup de tête, aller boire un verre en terrasse. Bref, être au coeur de tout, avoir le monde, mon monde, à portée de main.

Pour garder ça, je m’étais faite à l’idée d’habiter toute ma vie en appartement. Ben oui, c’est pas avec un salaire d’instit que je vais m’acheter un énooorme hôtel particulier au centre de Strasbourg, hein, soyons réalistes. Il reste l’hypothèse d’un gouvernement qui décide de doubler les salaires, mais j’ai pas l’impression que je vais pouvoir compter dessus…

Et puis, j’ai découvert le truc ultime du squattage dans le jardin. J’avais commencé ça chez mon parrain, qui a objectivement le jardin le plus kiffant du monde. J’ai continué chez mes parents, et le week-end dernier, je l’ai fait chez les parents d’une copine.

Le pied total. Incomparable. Il n’y a rien de mieux que d’être autour d’une grande table, avec des amis, des proches, à papoter des heures, boire du café, du thé, de la bière, du vin, grignoter du melon, des olives, à l’ombre d’un arbre. Je crois que je peux passer 12h à faire ça, que ça fait partie des bonheurs que nous offre la vie (avec les sacs à main et les chaussures).

Alors, plus tard, il est hors de question que je passe à côté de ça. Et qu’on ne me parle pas d’un balcon, c’est PAS la même chose. Obligation d’avoir une maison. Avec un jardin. Et une table de jardin et plein de chaises et du soleil et des amis. Et si pour ça, je dois m’exiler au fin fond de la cambrousse où les prix de l’immobilier seront abordables, je le ferai.

Faut croire que j’étais pas si « rat des villes » que ça…

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août
16

Finalement, je m’accommode bien de mon boulot. Autant le côté « je lave des poignées de porte et des wc » ne m’enchante pas, autant je suis ravie des contacts que je peux avoir avec les patients. Ca fait extrêmement plaisir quand on me fait un sourire, qu’on me dit merci, et je me surprends à m’arrêter 15 minutes de travailler pour papoter avec une dame de 97 ans qui me raconte sa vie.

Là où je remarque que je travaille avec des personnes âgées, c’est quand je parle alsacien. Je comprends un peu, j’ai quelques rudiments à l’oral, pourtant, ça vient tout seul : hop, trink noch a bisel ! (allez, buvez encore un peu) Sech geut ? (c’est bon ?) Avec mes 3 mots et demi de vocabulaire, j’arrive à me faire comprendre, et j’en suis très contente.

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