août
21

J’ai la gueule en vrac. Alors que j’étais censée avoir une semaine plutôt cool. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Lundi : Congé, je glandouille. Et je me mets à ficher les programmes de l’école maternelle (pour plus de détail sur le pourquoi du comment, j’en parle sur La Marathonienne). Et je vais aussi courir. Enfin…

**** flash-back ****

Lundi, 11h, Cellule anti-terroriste mon appartement : Bon allez, je me bouge mon gros culcul, et je vais aller courir (notez à quel point c’est approprié, aller courir à 11h à 30°) pour préparer mon 1500m de dans un an.

Lundi, 11h24 : Putain, il est où le stade que j’avais repéré avec machin ? Tiens, un panneau « stade », je vais le suivre.

Lundi, 11h32 : Ah mais non, c’est pas du tout ça en fait. Coup de fil à machin, qui éclate de rire en m’entendant lui expliquer ma localisation spatiale. Je suis à 5km du stade. Bravo.

Lundi, 11h46 : Après un nouveau coup de fil à machin, j’ai enfin trouvé le stade. Tiens, des enfants jouent, mais en dehors de la piste.

Lundi, 11h47 : Je sors de la voiture, triomphante, mon ipod dans une main, mon téléphone pour me chronométrer dans l’autre, ma bouteille d’eau dans ma gogo-gadgeto-main, et ma clé de voiture dans le soutif. Je croise le « responsable » (qui doit être plus jeune que moi) qui me dit que nononon, je ne peux pas courir (même si je vais essentiellement marcher) sur la piste pendant 20 minutes, puisque là c’est un groupe du centre aéré et que donc… ben c’est pas possible. Faut revenir à 17h30.

Lundi, 11h50 : Retour à la maison (comme quoi le stade est vraiment pas loin de chez moi), frustration intense.

Lundi, 21h : Je suis une warrior, j’y retourne. Et je fais mon programme. Dans la honte la plus totale. Je dois faire 6 fois l’enchaînement « 2 minutes de course, 1 minute de marche ». Pour la marche, c’est bon. Pour la course, je souffre. Horriblement.  Mais je tiens bon mes 2 minutes. En soufflant comme un boeuf, en suant à grosses gouttes, et en traînant mes jambes bien bien lourdes ce jour-là. A côté de moi court un jeune éphèbe : grandes foulées rapides, pas d’arrêt, pas de glande sudoripare. Il me dépasse un grand nombre de fois. Joie.

***********************************

Mardi : Putain, j’ai des courbatures partout, LA HONTE. En plus, je vais passer ma journée à ramasser du bois. En effet, mes parents ont mis au point un plan hyper machiavélique : juste avant de se faire livrer leur bois pour l’hiver, l’un a eu une hernie discale, l’autre a sauté à l’élastique (ma famille est toutafé normale) et s’est fêlé la clavicule. Impossible pour eux de porter quoi que ce soit de plus d’un kilo (sauf une bonne bouteille de bière). Pour parachever leur plan diabolique, ils ont mis mon cousin dans le coup. Mon cousin, 15 ans, musculature sur-développée, hyper efficace dès qu’il faut porter quelque chose, a COMME PAR HASARD glissé sur un rocher pendant ses vacances et a la jambe dans le plâtre.

Je me retrouve donc épaulée de mon frère, 14 ans, à la musculature pas du tout sur-développée, et de ma cousine, 12 ans, super-héroïne du glandage : elle est capable, par on ne sait quel super pouvoir, de faire en sorte que son frangin (musclor) fasse les tâches qui lui sont assignées (genre vider le lave-vaisselle) à elle, sans que lui, ni même les parents, ne remarquent la supercherie. Je l’avertis direct, dans la famille, c’est MOI qui ai mis cette méthode de glandage clandestin au point, elle a pas intérêt à essayer. Elle n’essayera pas.

Je m’attendais à passer une matinée à faire ça, et non, en une heure, c’était torché (nous avions une méthode hyper optimisée à base de bassines qui glissent au sol). Cinéma l’aprem. Mais j’étais quand même morte morte morte le soir.

***********************************

Mercredi : PUTAIN DE COURBATURES DE SA MÈRE. Boulot jusqu’à 20h30, puis fête d’anniversaire d’un petit garçon. Retour à 23h30 à la maison, endormie à minuit.

***********************************

Jeudi, 5h30 : Réveil. Oh putain, je bosse de matin. Activation de la fonction « radar ». Sieste intense l’aprem (on remarque que plus je suis fatiguée, moins j’écris).

***********************************

Vendredi (aujourd’hui) : Glandouille. Je continue à ficher les programmes, et ce soir, je retourne courir. Cette fois-ci, il me faudra tenir 3 minutes, j’ai déjà super peur.

***********************************

Samedi (demain) : Démontage des meubles Ikea chez une copine qui déménage. J’ai été réclamée par son père, qui, après m’avoir vu monter Expedit en 10 minutes, m’exige à chaque déménagement. Elle m’a dit de prévoir 4h, mais je trouve qu’ils se démerdent un peu comme des pieds, 1h devrait me suffire si je suis seule (en mode : les outils me ralentissent – qui trouvera la référence ?)

***********************************

Dimanche : Déménagement proprement dit. Suivi du repas avec le rosé qui coule à flot. Hahaha, je rigole, car…

***********************************

Lundi : Je bosse. De matin.

Rendez-vous sur Hellocoton !

Popularity: 4% [?]

Vous pouvez suivre les commentaires à travers le flux RSS 2.0 . Both comments and pings are currently closed.
5 commentaires
  1. si le stade est si près de chez toi, tu pourrais y aller en courant non? mouhahahaha! non je ne me moque pas, je ne tiendrais même 2 minutes en courant…

  2. Princesse Lily dit :

    Ouais, et puis quoi encore ? Faut pas pousser mémé dans les orties non plus.

  3. Sabine dit :

    Ben j’ai envie de te dire : si ! Ça te permet à l’aller de t’échauffer tranquillement avec une bonne marche rapide. Au retour, marche plus lente, qui te permet de détendre les muscles en douceur et de boire un litre d’eau après avoir couru pour limiter les courbatures (conseillé par ma belle-soeur, testé et approuvé).
    Sinon, au lieu de te retrouver les mains pleines (et le soustif aussi), achète une banane (ou sacoche) ; tu sais, le truc immonde qui faisait fureur dans les années 80-90. Eh ben, je te garantis que ça dépanne (j’y mettais les clés de maison + le MP3 et le téléphone.

  4. Ploquette dit :

    Pouah. Je me reconnais bien dans tes réactions de stade-saleté-de-responsable du lundi… les courbatures, j’ai tellement morflé fut un temps, que je gère bien les exercices avant/après; cela fait tellement du bien de vivre « sans ».

  5. Princesse Lily dit :

    Ploquette : de quels exos parles-tu ?